1999 : Administration Clinton

Tapis du Salon Vert de la Maison Blanche, 1999

Description du tapis

  • Bidjar persan;
  • Date du dernier quart du 19ième siècle;
  • La bordure contient des vignes de palmiers flotants;
  • Le champ contient du bleu azur éclatant;

Historique du salon vert

Le salon vert est un des trois salons de réception du premier étage de la résidence exécutive de la Maison Blanche, la demeure du président des États-Unis. Elle est souvent utilisée pour les petites réceptions ou les thés. Elle est traditionnellement décorée dans des tons de vert. La pièce mesure approximativement 8,40 m par 6,75m. Elle possède six portes qui donnent vers le Cross Hall, l'East Room, le portique Sud et la Blue Room. La pièce a été conçue par l'architecte James Hoban comme une « salle à manger commune ».

Thomas Jefferson s'en servit effectivement comme salle à manger, et fit alors couvrir le sol d'une toile verte pour le protéger. Pendant plusieurs années, les présidents et les premières dames utilisèrent la Green Room comme un petit salon pour accueillir les visiteurs et tenir des conversations informelles.

Le président James Madison y signa la première déclaration de guerre des États-Unis. James Monroe l'utilisa comme « salle de jeu de cartes », y installant deux tables de whist. Ce ne fut que dans les années 1820 que la pièce fut officiellement baptisée « salon Vert » sous le mandat de John Quincy Adams.

Le cercueil du fils d'Abraham Lincoln, Willie, fut installé dans la Green Room, et le corps de Lincoln lui-même fut transporté dans cette salle après son assassinat, en attente de l'embaumement. La pièce a également connu des jours meilleurs. La première dame Grace Coolidge y fit exposer des sculptures Art Déco et utilisa la pièce pour donner de petites fêtes avec ses amis. Eleanor Roosevelt y reçut Amelia Earhart, et John Fitzgerald Kennedy affirmait que cette pièce était la plus belle et la plus reposante du premier étage.

1964 : Administration Johnson

Tapis du Salon Vert de la Maison Blanche, 1964

Description du tapis

  • Aubusson;

Un bref aperçu des tapis Aubusson

La manufacture de la Savonnerie, à partir des années 1740, n'est plus la seule à produire des tapis de goût français : Aubusson la seconde dans cette tâche. Déjà renommée pour ses tapisseries, cette manufacture va peu à peu se tailler une part honorable des commandes du Garde-meuble royal. À preuve cet extrait du mémoire de l'inspecteur Chateaufavier, rédigé en 1781 pour l'Encyclopédie Française : «On fabrique dans deux manufactures (Aubusson et Felletin) des tapis veloutés à la façon de Turquie, ainsi qu'on l'a déjà annoncé : mais l'époque de la création de ce genre de fabrication est aussi moderne que celle des tapisseries est ancienne, puisque ce n'est qu'en 1740 qu'on a commencé à établir dans cette ville cette nouvelle branche d'industrie (...) son accroissement a été très rapide et ses métiers ne diffèrent en rien « de ceux de la Savonnerie de Chaillot», que les procédés sont rigoureusement identiques, et que seule la main-d'œuvre diffère. En réalité, le nom d'Aubusson se retrouve comme un nom de marque, un "label", pourrait-on dire, et recouvre une production diverse et éclatée en de multiples unités.

Contrairement à la Savonnerie, la Manufacture royale d'Aubusson est constituée d'un système d'ateliers ainsi décrits dans un rapport de 1794 : « La manufacture d'Aubusson est disséminée dans toute la ville, les ouvriers travaillent à leurs domiciles, les uns pour leur propre compte, les autres pour celui de fabricants, qui réunissaient sous leurs ordres un certain nombre d'ouvriers. » Il s'agit en somme d'une collectivité d'ateliers privés regroupés sous contrôle et qui bénéficient d'une protection royale. Les lettres patentes pour la fabrication des tapisseries datent de 1730 et 1732, et sont complétées, en 1743, puis 1746, par des articles réglementant précisément la production de « tapis de pied » et autres ouvrages façon « de Turquie et de Perse », puisque qu'ils serviront aussi d'écrans et de garnitures de sièges.

La décision de fabriquer des tapis de pieds veloutés est prise, à l'origine, par Orry de Fulvy, contrôleur général des Finances, et Charles de Trudaine, conseiller d'État, qui confient en 1743 la mise en route du projet au sieur de Bonneval, inspecteur général du Commerce de France. Le 8 mars 1744, un projet de règlement en trente articles est soumis au Conseil qui, par un arrêt du 21 mai 1746, accorde aux deux entrepreneurs, Mage et Dessarteaux, le privilège exclusif de fabriquer des tapis. Les deux fabricants commencent la production avec huit métiers, outils et ustensiles, offerts part le roi, en même temps qu'un prêt sous caution pour dix ans, à charge pour eux de développer cette spécialité. Très vite, ils recrutent des sous-traitants, et, installés à Aubusson, sont aussi marchands tapissiers à Paris.

La ville d'Aubusson, malgré son enclavement au cœur de la haute Marche (Creus), ne vit pas de façon autarcique : l'Auvergne lui fournit la laine des tapis communs, la Picardie celle des tapis fins et , l'Angleterre pourvoit aux besoins textiles superfins. La production est très vite organisée selon une hiérarchie de matériaux et de qualités. En fait le handicap géographique de la ville stimule, semble-t-il, ses manufacturiers, qui font preuve d'un grand dynamisme et livrent leurs produits non seulement aux correspondants parisiens et provinciaux mais aussi en Allemagne, en Suisse, en Hollande, en Prusse et en Angleterre. Pour en apprendre plus sur l'histoire des tapis français, veuillez visiter notre section: tapis français.

1904 : Administration Roosevelt

Tapis du Salon Vert de la Maison Blanche, 1904

Description du tapis

  • Tapis persan Kerman;

Sources et inspiration : BÉRINSTAIN, Valérie, et al. L'art du tapis dans le monde, Paris, Mengès, 1996, 378 p. ; JERREHIAN JR., Aram K. A. Oriental Rug Primer, Philadelphie, Running Press, 1980, 223 p. ; HERBERT, Janice Summers. Oriental Rugs, New York, Macmillan, 1982, 176 p. ; HACKMACK, Adolf. Chinese Carpets And Rugs, Rutland et Tokyo, Tuttle, 1980, 45 p. ; DE MOUBRAY, Amicia. et David BLACK. Carpets for the home, London, Laurence King Publishing, 1999, 224 p. ; JACOBSEN, Charles. Oriental Rugs A Complete Guide, Rutland et Tokyo, Tuttle, 1962, 479 p. ; BASHIR, Shuja. communication personnelle, s.d. ; Sources de sites web et dates de consultation variées (à être confirmées). Utilisé sous toutes réserves.

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